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Maria Antonietta Macciocchi

Maria Antonietta Macciocchi (née le 23 juillet 1922 à Isola del Liri, dans la province de Frosinone, Latium, Italie et morte le 15 avril 2007 à Rome, Italie) est une journaliste, écrivaine et femme politique italienne. Selon John Francis Lane, elle est «connue et admirée en tant que militante féministe et dissidente gauchiste sur le plan international et en particulier en France, où François Mitterrand lui décerna la Légion d'honneur en 1992». Maria Macciocchi adhère au Parti communiste italien (PCI) à l'âge de 20 ans. Élue députée communiste en 1968, elle s'éloigne du PCI et devient une maoïste convaincue au nom de l'anti-stalinisme. Son ouvrage De la Chine devient une référence pour les maoïstes européens. Elle quitte l'Italie et vient vivre à Paris où elle travaille au sein de l'université de Vincennes. En 1979, investie par le Parti radical italien, elle est élue au Parlement de Strasbourg et y rejoint le groupe socialiste. En parallèle à son activité de parlementaire elle travaille pour plusieurs journaux puis se consacre à l'écriture. En 1983, alors qu'elle participe à l'émission télévisée Apostrophes consacrée à la Chine, son nouvel ouvrage, Deux mille ans de bonheur, et elle-même font l'objet d'attaques virulentes de la part du sinologue Simon Leys. Se prenant de passion pour le pape Jean-Paul II, elle lui consacre un livre en 1988. Elle décède à Rome à l'âge de 84 ans. Maria Antonietta Macciocchi, née dans une famille antifasciste de la bourgeoisie romaine, adhère au Parti communiste italien (PCI) – alors dans la clandestinité – en 1942, et participe à des actions de propagande avec la résistance durant la guerre. En 1945, elle obtient un diplôme en lettres et philosophie à l'université «La Sapienza» de Rome. Le parti envoie Macciocchi à Naples pour aider au recrutement d'adhérentes féminines. Elle y rencontre le dirigeant du Parti communiste Palmiro Togliatti, qui revient de Moscou. Elle est à l'époque la compagne du journaliste Pietro Amendola, le frère d'un chef important du parti communiste napolitain, Giorgio Amendola. Ils ne se marièrent jamais mais eurent une fille Giorgina. Maria Antonietta Macciocchi épousera plus tard Alberto Jacoviello, un journaliste de l'Unità. Revenue à Rome, elle dirige, de 1950 à 1956, le magazine Noi Donne, organe officiel de l’organisation communiste féminine l'Union des femmes en Italie (UDI). En 1956, elle prend la direction de l’hebdomadaire Vie Nuove, organe du Parti communiste italien, qu’elle transforme en un véritable magazine, en confiant rubriques et articles à des auteurs qui ne sont pas toujours en accord avec la ligne du PCI, comme Pier Paolo Pasolini et Curzio Malaparte, lequel signa un des premiers reportages sur la Chine. En 1961, elle laisse la direction de Vie Nuove pour devenir correspondante de L'Unità à Alger puis à Paris, et réalise des entretiens avec de nombreux dirigeants du monde communiste et de pays non alignés, comme Tito, Ahmed Ben Bella, Indira Gandhi et Nikita Khrouchtchev, ainsi qu'avec les hommes politiques français Guy Mollet et François Mitterrand. ... Source: Article "Maria Antonietta Macciocchi" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.

Connu Pour: Acting

Anniversaire: 1922-07-23

Lieu de Naissance: Isola del Liri, Lazio, Italy

Aussi Connu Comme:

Maria Antonietta Macciocchi